La population marocaine est berbère pour l’essentiel. L’apport de la population arabe est resté numériquement limité, voire infime, mais culturellement important. Par le biais de l’islam la langue arabe s’est peu à peu imposée au point de reléguer les langues berbères au second plan.
Certaines villes ont accueilli des communautés spécifiques, comme les Andalous chassés de Cordoue qui se sont installés à Fès, donnant à la population de cette ville, les Fassis, une spécificité culturelle et politique encore très nette de nos jours. La population des grandes villes du littoral a été très marquée par le séjour d’Européens, Portugais, Espagnols, puis Français… Il en résulte un brassage ethnique et culturel qui éloigne le Maroc urbain du monde berbère.
On peut aussi citer la présence de juifs espagnols venus grossir la communauté autochtone à la fin du XVe siècle et qui a quitté le pays dans les années 1960, après y avoir joué un rôle important.